jeudi 7 août 2014

Auprès de mon Arbre, je vivrai heureuse.

"... j'aurai jamais dû m'éloigner de mon Arbre", chantait G. Brassens."



Qui n'a jamais eu, l'espace d'un instant, envie de changer de Famille?
Passés les doutes de l'enfant se questionnant sur l'identité de ses vrais parents (car on s'est tous demandé si, par hasard, on n'avait pas été adopté?!!), nous grandissons dans cette famille qui semble faire intégralement partie de nous-même la plupart du temps. Que l'on reproduise "corps et âme" cette famille de chair ou qu'au contraire, on soit dans l'opposition, le rejet ou même le déni, c'est bien par rapport à Elle qu'on se positionne.

Nos parents nous accueillent dans ce vaste monde et c'est tout un flot d'informations qui s'abat sur nous. Et ce, en plus de la part génétique que l'on a déjà engrammée + les 9 mois de vie intra-utérines où l'on engrange un certain nombre de données, hors ADN, en tout genre.
 Et puis il y a aussi toutes les problématiques, que l'on traîne de nos vies passées, qu'on vient précisément résoudre dans CETTE famille-là. Et puis, et puis...


Bref, dans la Famille Untel, je demande la Fille. Bonne pioche!
Donc QUI Suis-Je Moi au beau milieu de cet Arbre?

Ma lignée de Femmes:
Elles m'ont transmis beaucoup de leurs savoir, de leurs talents mais aussi leurs "faiblesses" et pourtant, Je suis Moi; juste moi.
 
 
D'ailleurs, Où est-ce que je me situe précisément sur ce grand feuillu? En bout de branche, à hauteur d'une grande fratrie..? Y'a t'il d'autres petites branchettes issues de mon Histoire?
JE suis une feuille de l'arbre parmi tant d'autres. Chacune se trouve à une place bien définie, chacune à ses ramifications propres. Même si les racines sont communes, chaque feuille est originale, unique. Pas deux histoires identiques et pourtant, nos vies découlent les unes des autres, elles s'entremêlent, se croisent, se frôlent... Chacun(e) de nous à son rôle à jouer au sein de cet arbre. Comme si nous l'édifiions ensemble.
De l'extérieur, l'arbre est majestueux. Il s'élève depuis la nuit des temps et abrite une multitude d'individus. Mais quand on vit dans cette arbre, les parasites ne sont jamais loin. Secrets de famille, non-dits... l'écorce recouvre aussi de nombreuses failles. Celles-ci même qui nous pèsent tant; malgré nous. Et s'il était de notre devoir de mettre à jour telle ou telle blessure du passé, dans le but de la cicatriser? Oui, on a tous une part de responsabilité à la bonne santé de notre arbre. Chacun(e) à notre manière pouvons nourrir/enrichir sa sève pour assurer sa pérennité. Si une seule de ses branches casse, c'est toute la famille qui en est directement affectée.

Alors prenons conscience de la famille dans son Ensemble. Accueillons nos frères et sœurs tels qu'ils sont et bannissons les comparaisons qui ne font que nous éloigner les uns des autres. Respectons le passé de nos ancêtres, apprenons d'eux, aidons-les à résoudre leurs conflits intérieurs pour corriger nos fonctionnements et bâtissons-nous un présent digne des plus beaux printemps en fleurs. La lumière pénètrera ainsi chaque feuille de ce bel arbre qui s'embellira au fil des générations.


    L'Arbre d'après Cécile CRESPIN


"Chercher ses racines, c'est au fond se chercher soi-même : qui suis-je ? Quels sont les ancêtres qui m'ont fait tel que je suis ? Des noms d'abord, des dates, quelques photos jaunies ou, avec plus de chance, un testament, une lettre."
Claude Lévi-Strauss



S'autoriser à prendre sa place dans la Famille. Accepter sa propre nature; exercice à la fois complexe et fascinant. Pour ma part, je ne suis qu'à l'orée du bois et pourtant c'est déjà profondément enrichissant...


Merci à ma chère Cousine pour sa magnifique peinture
https://www.facebook.com/cecile.crespin?fref=tl_fr_box
 

mercredi 6 août 2014

Farcies mais pas pareilles

Ca y est, les premières tomates du jardin se sont ornées de rouge.
A nous les tomates farcies!
Cette version-ci,
Je l'ai voulu toute crue.
 
 
Alors pour garnir à merveille une grosse tomate fraîche, il faut:
 
- une belle poignée de sarrasin (déshydratés)
- 1 petite carotte
- 1/4 de courgette moyenne
- 1/4 de poivron rouge (lui aussi)
- 1/3 oignon
- 1/2 gousse d'aïl
- quelques brins de ciboulette et de persil
- 1 tomate séchée
- 1/2 citron pressé
- 1 ou 2 cuillère à café de purée de sésame
- 1 à 2 cuillère à café de tamari
  
Et pour la p'tite sauce, prévoyez:
 
- une douzaine de raisins secs réhydratés un quart d'heure dans de l'eau tiède
- une petite ou grande cuillère d'huile d'olive
+ la pulpe de la tomate que vous aurez retirée

 
 
Tout d'abord, laissez tremper 4 à 8 heures les grains de sarrasin. Puis laissez-les germer 2 jours environ. Enfin, comptez 4 à 6 heures pour les déshydrater à très basse température
(en dessous de 50° au four ou au déshydrateur).

 
 
Une fois cette étape effectuée, ça va beaucoup plus vite pour le reste!
 
Mixez tous les ingrédients de la farce (y compris le sarrasin déshydraté) selon le piquant, l'amertume, le crémeux... désiré.
On s'attaque ensuite à la tomate: coupez son chapeau et retirez  la pulpe.
Mixez la pulpe avec les raisins (que vous aurez retirés de l'eau) + l'huile d'olive.


Reste à remplir la belle tomate de sa farce et arroser le tout de quelques gouttes de sauce.

 
Et voilà! Bon appétit.
 
 
Mais comme je ne suis jamais tout-à-fait satisfaite, la prochaine fois j'ai bien envie de déshydrater légèrement la tomate aussi...
 

lundi 4 août 2014

Essuie ta bouche!

Rétro mais pas trop,
(point trop n'en faut!)
 
 
voici ma version d'un INDISPENSABLE
quand il s'agit de découvrir le plaisir de manger comme les Grands.

 
Vous prendrez bien une petite tasse de thé...