vendredi 22 janvier 2016

Culturellement incorrect.


La lumière baisse, les mots se calment
Et elle apparaît sur la scène.
Sous ses faux airs de clown re-belle
On aperçoit une belle Ame
Qui nous entraîne, non sans pareil,
Dans son univers rien qu'à Elle.
 
Et pourtant, ils n'se priv'ront pas
De leurs jugements sans foi, ni loi.
Les pauvres, ils ne le savaient pas
Qu'ils venaient voir une Femme de choix.
 
Les pauvres qu'ils sont, comme obligés,
D'honorer leur troisième choix:
Ce spectacle coché au hasard
Pour compléter leur abonn'ment.
 
Les pauvres, du coup, n'ont mêm' pas vu
Combien elle s'était mise à nu.
Encore moins vu cette étincelle
Qui animait toutes les parts d'AiLES.
 
Et puis cette fan qui, juste devant,
Fermait les yeux pour vibrer mieux...
 
Ils ont eu goût à concentrer
Leur attention sur cet enfant
Qui ne pouvait pas s'empêcher
Quelques mots, pourtant innocents,
Entre chacune des envolées
De notre Artiste au Cœur si grand.
 
Les pauvres, si pauvres qu'ils ne pouvaient
S'laisser emporter comme jamais.
Alors ils se sont protégés
De cet Amour qui débordait
Jusqu'à emplir tout' l'assemblée.
Les pauvres...
Moi aussi je l'ai été, pauvre.
Et puis j'ai choisi autre-chose.
 
Et si je les juge sévèr'ment
C'est simplement pour évacuer
Ces émotions qui m'ont blessée.
 
C'est maintenant que je comprends
Qu'ils en ont fait tout, TOUT autant...
Comment accueillir tant de Vie
Quand on passe à côté d'la sienne!
 
MERCi, merci merci à Elle;
A ses impros, ses joies, ses peines
Et ses mélodies comme j'aime.
 
SopHie
A mon Fils et tous ses commentaires perspicaces (ou pas!)...
 

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